Échange d'informations commerciales
Les groupes Edenred, Up, Natixis Intertitres et Sodexo sont dans l'œil du cyclone, selon Le Figaro. L'Autorité de la concurrence a épinglé ces quatre acteurs historiques du titre restaurant qui se seraient entendus au sein d'un « cartel » pour échanger leurs informations commerciales, réduire leurs coûts de manière illicite, et freiner l'arrivée de concurrents sur un marché lucratif. Il représente 6 milliards d'euros en France…
D'octobre 2002 à fin 2015, ces quatre entreprises auraient travaillé ensemble via une association à but non lucratif, la CRT (Centrale de règlement des titres). C'est par l'entremise de cet organisme qu'ils auraient mis en commun la gestion des tickets restaurant papier et échanger des informations à caractère commercial. De quoi empêcher ou réduire la concurrence.
D'octobre 2002 à fin 2015, ces quatre entreprises auraient travaillé ensemble via une association à but non lucratif, la CRT (Centrale de règlement des titres). C'est par l'entremise de cet organisme qu'ils auraient mis en commun la gestion des tickets restaurant papier et échanger des informations à caractère commercial. De quoi empêcher ou réduire la concurrence.
Freiner la concurrence
Ainsi, le « cartel » aurait tout fait pour ralentir le lancement des titres restaurant dématérialisés, une initiative lancée en 2014 par le précédent gouvernement. Un des nouveaux acteurs du secteur, Resto Flash, a d'ailleurs alerté l'Autorité de la concurrence en 2015, ce qui a permis aux enquêteurs de mettre au jour cette entente au long cours.
Il revient maintenant à l'Autorité de déterminer le niveau de l'amende. Elle pourrait être salée et aller jusqu'à 10% du chiffre d'affaires des entreprises concernées. Plusieurs d'entre elles ont déjà été épinglées en 2011 (Sodexo, Up, Edenred et la CRT) pour une entente sur les taux de commission. De plus, la durée de 13 ans de ce nouveau « cartel » ne plaide pas en faveur des acteurs.
Il revient maintenant à l'Autorité de déterminer le niveau de l'amende. Elle pourrait être salée et aller jusqu'à 10% du chiffre d'affaires des entreprises concernées. Plusieurs d'entre elles ont déjà été épinglées en 2011 (Sodexo, Up, Edenred et la CRT) pour une entente sur les taux de commission. De plus, la durée de 13 ans de ce nouveau « cartel » ne plaide pas en faveur des acteurs.